lundi 21 juillet 2014

Dans le clair-obscur surgissent les monstres (*)






Jamais notre belle planète n’a été aussi dangereuse et aussi menacée. L’explosion démographique depuis le 19ème siècle et la croissance exponentielle de la consommation des ressources naturelles. La pollution et la destruction rapide de notre biosphère, les changements climatiques qui entraineront des déplacements croissants de populations. Enfin l’irresponsabilité des dirigeants qui, au lieu de se préparer à affronter les graves difficultés inéluctables, poursuivent l’ancienne politique de croissance et cherchent par des confits et manœuvres geo-stratégiques suicidaires à s’accaparer les dernières ressources pour durer un peu plus longtemps.
«  La crise consiste justement dans le fait que l’ancien monde se meurt et que le nouveau ne peut naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés »



 Antonio Gramsci à écrit cette phrase quelques années avant la seconde guerre mondiale ; elle est toujours d’une brûlante actualité. Le nouveau monde tarde à naître et les guerres dramatiques se succèdent de plus en plus rapidement. Pour Gramsci L’avènement d’un nouveau monde ne doit pas passer par un affrontement direct, mais par un combat culturel contre les intellectuels de la classe dirigeante. Mais les monstres nous dominent en masquant la réalité et en se dissimulant. La puissance des réseaux sur internet nous permet de contrer les mensonges et la propagande déversée à longueur d’année dans tous les médias.  
 Le titre du blog « SOS planète en danger » porte bien son nom, même si en réalité c’est notre civilisation et l’avenir qui sont en danger. Le blog s’interdisait jusqu’à présent des prises de position politiques, mais il n’est plus possible de rester muets, sauf à être complices.
De nombreux autres blogs participent à ce combat des petits poucets contre les ogres, Nous les citerons et reprendrons les articles qui nous paraitront les plus intéressants sans craindre de paraître trop politisés et au risque de déplaire. 
(*) cité par Pascal de cahors            

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