Mercredi 30 mars, « L’Eau qui nous fait vivre » a fait le plein à La tête des Trains, ce Café-lumières, café-repaire de Là-bas si j’y suis.
La réalisatrice Elif Karakartal qui a passé plusieurs années à réaliser ce beau film, sans autre moyen que sa caméra et son courage, a su nous faire partager son admiration pour le modèle de la petite communauté péruvienne fondé sur la participation et le partage des tâches : l’entretien des canaux d’irrigation antiques, la gestion de la distribution des eaux d’irrigation entre tous les habitants, sous la responsabilité d’un paysan « Maître de l’eau » désigné pour un an. Chacun tiendra au moins une fois dans sa vie cette charge importante qui épanouit même les moins doués. A 3 500 m d’altitude, les conflits se règlent par le verbe. On discute haut et clair dans ce village où l’eau vive est à la fois respectée comme une déesse-mère de la sagesse, et comme une jeune fille libre, fertile qu’il faut « canaliser » un peu. A bout d’arguments, on s’en remet aux traditions et dans le doute, il faut écouter l’eau, car c’est elle qui nous fait vivre, qui est dans le vrai.
Elif regrettait de ne pouvoir filmer les réactions de la salle pour les offrir en retour à ses amis péruviens qu’elle compte retrouver bientôt. L’idée d’une suite a jailli. Cette petite goutte d’imagination à rebondi, Et tous les spectateurs ont laissé leurs noms pour y participer.
C’est ainsi que naissent parfois les grandes rivières. Le projet est donc en cours… d’eau !
Merci à tous, à Pierrot, à Elif, Nous avons pris des contacts encourageants pour une co-production et vous tiendrons au courant.
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