mercredi 21 septembre 2011

GAZ de SHISTES " NOUVELLES TECHNOLOGIES"

 

logo 1Révélations sensationnelles : de nouvelles technologies pour extraire les huiles et gaz de schistes !

Comme le stipule la loi 2011-835 du 13 juillet 2011, pour être autorisées à explorer et exploiter les phénoménales ressources d'hydrocarbures « de roche-mère » dits « gaz et huiles de schiste », enfouies dans les sous-sols français, les compagnies pétrolières disposaient d’un délai de 3 mois pour remettre au gouvernement (DGEC) des rapports détaillant les méthodes auxquelles elles auront recours et prouvant qu'elles n'utiliseront pas la technique de « fracturation hydraulique », mise au point par la société américaine Haliburton et responsable de graves pollutions (eau, sol et air) aux Etats-Unis.

Remarquable dynamisme de la recherche technologique des compagnies pétrolières : selon le Journal de l'Environnement, la DGEC aurait déjà reçu 48 rapports sur les 63 attendus au plus tard le 15 septembre ! Contacté par 20 Minutes, le Bureau exploration-production des hydrocarbures (BEPH), qui a réceptionné les rapports, n’a pas souhaité donner de précisions.

Notre Institut se réjouit de vous annoncer en avant-première quelques méthodes novatrices au développement desquelles nos ingénieurs ont contribué. Sans révéler tous les secrets bien gardés par les brevets internationaux, ni entrer dans les détails accablants d'ennui, notre envoyé spécial, le Professeur Fioul-Amour, a recensé, parmi les nombreuses avancées, celles dignes de dérider nos gouvernants.

                                                                                             
FORAGE RADICAL à fracturation atomique 

Avantageux à tous points de vue : il permet tout d'abord à la France de redorer son image de grand pays pacifique et de combler les vides et les creux du territoire. La méthode consiste en effet à récupérer les vieux missiles et engins atomiques périmés ou invendus et à s'en débarrasser en rafales dans les profondeurs insondables où on les fait exploser. Dans sa version dite "opposée", certains chercheurs envisageraient de forer, par cette méthode expéditive, de l'autre côté de la sphère terrestre, quelque part dans l'Océan Pacifique à l'est de la Nouvelle Zélande, ce qui provoquerait, en visant bien, une remontée colossale des strates de roches contenant les résidus d'hydrocarbures et bien d'autres trésors enfouis.

Cette technologie est garantie "non hydraulique". Elle est la préférée des entreprises du bâtiment, car elle crée beaucoup d'emplois pour réparer et reconstruire les inévitables destructions (créatrices) générées par les secousses sismiques. Sur le territoire Français, où la plupart des habitations sont mal isolées, elle permettra une nouvelle croissance basée sur la construction d'un développement durable et de voies de transport aérien et routier, goudronnées en vert, naturellement.

FORAGE PAR CORRUPTION de Roche-Mère

Consiste à injecter en sous-sol, de préférence à l'ombre, du vin. En pots. Quelques millions de m3 de pots-de-vin de nos vignes pour chaque sondage : que d'emplois en perspective !  Ces sondages alcoolisés grisent les roches les plus récalcitrantes. Rendues pochardes, elles n'opposent qu'une faible résistance aux pressions. Les forages en saoulots, menés en sourdine et sans tapage l'éclatent de rire. La corruption est nécessaire pour faire cracher à la roche-mère (de tous les vices) les richesses qu'elle recèle depuis si longtemps, alors même que le recel est interdit par la Loi. Cette méthode sans eau ni fracture sociale, est garantie toute sécurité. Elle est d'ailleurs expérimentée avec succès depuis des lustres et de plus en plus répandue.                                                                                                                                                                                                                                           D'autres, à suivre, dans notre prochain bulletin...

 

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