jeudi 21 avril 2011

Obama reconnait les dangers de la fracturation hydraulique

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Nous avons beaucoup de gaz naturel dans notre pays, dit Obama, Le problème est que les technologies ne sont pas suffisamment développées. Par exemple, pour l'extraire du sous-sol,  il y a des craintes que cela pourrait créer des pollutions de nos eaux souterraines .

Aussi  nous devons nous assurer que nous le faisons de manière à ne pas empoisonner les gens !

                                                                                                                                   discours Mardi dernier

“We have a lot of natural gas here in this country,” Obama said. “The problem is, is that extracting it from the ground — the technologies aren’t as developed as we’d like and so there are some concerns that it might create pollution in our groundwater, for example.

“So we’ve got to make sure that if we’re going to do it, we do it in a way that doesn’t poison people,” he added.

La technologie à en croire les pétroliers aurait fait de grands progrès et pourtant c'est arrivé cette semaine !

La technologie à en croire les pétroliers aurait fait de grands progrès  et pourtant c'est arrivé cette semaine !

Les habitants de la localité de Leroy Township, dans l'État américain de Pennsylvanie, ont été évacués en raison d'un accident survenu dans un puits de gaz de schiste.

Les autorités ont indiqué que des milliers de litres d'eaux usées de forage se sont échappés du puits à la suite d'une explosion survenue durant une opération de fracturation hydraulique. Celle-ci consiste à injecter de l'eau, du sable et des produits chimiques afin de briser les roches.

Des équipes de secours travaillaient à colmater la brèche et à endiguer les eaux usées, qui ont rejoint un cours d'eau situé dans le voisinage du puits.

Les autorités locales s'inquiètent de l'impact de cet accident sur l'environnement.

                                                                                                                                                                 Radio-Canada.ca avecReuters

mardi 19 avril 2011

150 Présidents de sociétés scientifiques écrivent à Obama

scientists

Ils demandent qu'avant toute décision de politique énergétique, une étude complète et approfondie soit conduite par des scientifiques afin de déterminer les impacts sur l'environnement et sur les gaz à effet de serre. Ils prennent comme exemple de mauvaise politique décidée sans étude sérieuse préalable, la production d'éthanol à partir du maïs et l'exploitation des gaz de schistes.  A bon entendeur salut !

CONSEIL DES PRESIDENTS DE SOCIETES SCENTIFIQUES

4 Mai 2010

Nous représentons plus de 1,4 millions de scientifiques et plus de 150 disciplines scientifiques.

L'accélération des émissions de gaz à effet de serre dus à l'activité humaine est de plus en plus responsable des effets nuisibles du changement climatique et de l'acidification des océans. La société doit agir en urgence pour réduire ces émissions pour protéger la biosphère terrestre.  Comme l'a fait remarquer DoE secretary Steven Chu dans son témoignage le 28/04/2010 au comité sénatorial sur le développement de l'énergie et des ressources en eau, la nécessaire transition « demande rien de moins qu'une nouvelle révolution industrielle ». Nous approuvons cette affirmation à l’échelle de la réponse nécessaire. Nous devons travailler fort pour conserver l'énergie et augmenter l’efficacité de son utilisation et nous avons besoin de développer rapidement un système énergétique moins polluant. La science a un rôle critique à jouer et nous exhortons la nation d'utiliser pleinement le meilleur de la science pour développer et implémenter la politique énergétique et environnementale nécessaire pour conduire cette révolution

L'Amérique doit aller rapidement de l'avant pour développer une politique énergétique complète pour graduellement réduire nos émissions de GES. Nous insistons pour que toute nouvelle approche soit en premier lieu évaluée en terme de bénéfice pour l'intégrité de l'environnement, incluant une analyse complète des émissions de GES, comme cela est reconnu par la cour suprême concernant l'air aussi bien que les autres problèmes environnementaux. L'analyse des émissions de G.E.S. doit inclure les effets indirects de l'utilisation de la terre et les effets des émissions de méthane de peroxyde d'azote et de gaz carbonique. Aucune politique ne doit être mise en place sans une compréhension complète de ces conséquences sur l'environnement. Certains doutes subsisteront, ce qui nécessite aussi la possibilité de revenir sur les choix si des conséquences sous-estimées sont découvertes.

Quelques solutions pour une transition énergétique vers une diminution des GES dus aux émissions des énergies fossiles ont été mal évaluées scientifiquement avant leur mise en place, et ceci peut provoquer plus d'émissions de GES et un coùt environnemental imprévu. Nous pensons que l'étude de leur impact sur l'environnement et sur la santé publique est absente ou incorrecte. Ceci concerne la production d’éthanol à partir du maïs, où récemment, des recherches plus complètes ont conclu que cette option n’était pas bonne. En tant que scientifiques nous sommes inquiets au sujet de l'impact de la croissance de la production d’éthanol sur  la disponibilité et la qualité des ressources en eau, l'occupation des terres, les émissions de GES et le gain énergétique net. En 2007 la nation a utilisé 27% de ses récoltes de maïs pour produire 1,3% des carburants liquides. Un résultat non attendu a été le drainage vers le Mississippi d'engrais, aggravant le désastre écologique en cours dans le golfe de Mexico.. D'autres productions de biomasse pourraient produire plus d'énergie, sur moins de surface et avec moins de dommages à l'environnement. Un récent rapport de l'académie des sciences énumère beaucoup de sujets qui méritent un contrôle scientifique avant que la nation augmente le rôle de l’éthanol comme carburant.

La production de gaz naturel à partir des schistes représente une très importante énergie nouvelle qui réduit notre dépendance au pétrole importé. Toutefois la production de méthane à partir des schistes est un autre exemple où la mise en place a précédé une étude scientifique pertinente. L'extraction du méthane à partir des schistes requiert un forage vertical puis un long forage horizontal et l'injection sous haute pression de millions de gallons d'eau et un pompage vers la surface du liquide injecté. L'hydraufracturation est dispensée de respecter le « Clean water act ». L'exploitation des schistes de Marcellus dans le bassin des Appalaches est considérée 

comme la plus importante réserve aux US et s'étend sur cinq états .  Avant cela une étude scientifique approfondie est indispensable pour évaluer l'impact d'un développement massif sur les terres cultivables, la ressource en eau et sa qualité, et le cycle complet des émission de GES .

L'original est ici 

Illustration :   * Scottist science Hall of Fame

lundi 18 avril 2011

Bruxelles les 13 et 14 Avril 2011

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 À l'initiative de : Reinhard Buetikofer – José Bové – Michèle Rivasi – Parlementaires Européens

 Participants de 6 pays 

France – Allemagne – Belgique – Pologne – Pays bas – Suède

 France : on connait la situation que je ne vais pas résumer

 Pologne  ( A. Kassenberg )

Président de l'institut ( indépendant ) du développement durable

70 permis exploités à 90% par des Sociétés Américaines . Les ressources appartiennent à l'Etat qui accorde les permis, les compagnies revendent ensuite aux polonais le gaz extrait. .

Le public est mal informé, mais le seul aspect économique est pris en considération.

Il n'y a pas de législation correcte et les aspects environnementaux : eau, pollution, zones à préserver ne ne sont absolument pas pris en compte

La commission Européenne se montre peu regardante sur ce problème en Pologne en échange de concessions de la Pologne dans d'autres domaines politiques . Par ailleurs la Pologne, qui va prendre la présidence de l'Union Européenne, a bien l'intention de pousser au développement des gaz de schistes en Europe.

 Allemagne ( J. Krueger )

Exploitation par Exxon mobil en Rhénanie du Nord et Wesphalie du Nord-

Des pollutions récentes ont été constatées provenant de fuites sur les pipe lines et des personnes sont malades          ( composés aromatiques dans le sang ) à cause des dégagements gazeux provenant des puits.

Très peu de personnes sont au courant, mais la mobilisation de la population commence à partir de soirées d'information ( 6 villes ) pouvant rassembler 300 personnes .

La législation fédérale est assez floue et la législation des landers inexistante sur cette question.

Il n'y a aucun moyen légal d'empêcher les forages. Les discussions portent comme en Pologne sur les aspects économiques. Le ministère de l'environnement ne se penche pas sur la question et le ministre de l’énergie ne voit pas de problème, il pense que cela représente un intérêt économique et peut avoir un effet favorable sur le prix de l'énergie.

 Suède ( Anita Ullman )

La suède a arrêté les forages uniquement pour des questions économiques , pas assez rentable, mais aucune législation n'existe .

  site ( a traduire avec google )

 liste de documents scientifiques 

documents intéressants de l'université de Pittsburg 

liste de liens 

 Royaume Uni

Bien qu'il n'y ait pas de représentant britanique, certains participants mentionnent des exploitations de gaz non conventionnel par fracturation hydraulique à Blackpool, dans la plus totale opacité, la compagnie exploitante ne voulant pas communiquer sur cette question.

La population n'est absolument pas au courant.

Belgique Pays bas

des demandes existent, très peu d'informations ont été données, cependant un collectif aux pays bas s'est constitué dont j'ai les coordonnées.

Pétition :      http://geenschaliegas.petities.nl

Excellente Présentation de S PISTRE hydrogéologue de la fac de Montpellier sur la fracturation et ses dangers - j'ai récupé son power point qui peut être utilisé dans nos réunions d'information. 

Présentation de Kaes van der Luen ( ECOFYS) sur l'influence des «  Shale gaz «  sur l'effet de serre, Il conclut sur l'influence très importante des fuites de méthane, la nécessité d'évaluer l'impact de cette industrie sur le climat et la possibilité de s'en passer dans un scénario ambitieux de politique énergétique «  soutenable » à l'horizon 2040

Présentation de Balazs Horvath ( Commision Européenne DG Environnement )

J'en conclus que la commission découvre cette problématique et que rien n'existe au niveau Européen pour encadrer cette industrie .

La seule directive existante sur l'eau ne s'intéresse qu'aux nitrates et aux pesticides

Dans toute sa présentation, il renvoie aux Etats membres le soin de définir les normes spécifiques adéquates.

Présentation de Michael Schuetz ( Commision Européenne DG Energie )

Pour lui le potentiel de cette énergie n'est pas encore clair mais l'Europe a impérativement besoin d'améliorer sa sécurité énergétique.

Les « concerns » environnementaux sont crédibles l'on doit y apporter des réponses

suite et actions

Une lettre de Reinhard Buetikofer signée par les participants est adressée la commission ( voir pj )

Une autre réunion de ce type aura lieu à l'automne prochain

Des contacts fructueux ont été établis entre les participants, et nous avons maintenant des interlocuteurs en Europe et à la commission. Il est possible d'envisager que se constitue un collectif Européen.

Personnellement je ne pense pas qu'il faille attendre grand chose de Europe pour mettre un terme à cette industrie , comme en France, seule la mobilisation citoyenne peut faire bouger les choses

mercredi 13 avril 2011

PETITION POUR LA REINTEGRATION DE NOISY DANS LE PNR

 parc

 A l'attention de Mr le Maire de Noisy sur Ecole


Par une décision anti-démocratique, sans vote du conseil municipal et sans consultation des habitants, le maire de Noisy sur Ecole, a décidé d'exclure la commune du Parc Naturel régional ( PNR ) du Gatinais.
Par cette décision autoritaire le maire, prive la commune des actions de protection et de mise en valeur du patrimoine naturel et culturel que procure l'appartenance à un Parc Naturel Régional, il prive aussi la commune et les habitants des subventions que le PNR pouvait accorder. Il a ansi contribué ces dernières années au financement de divers projets liés au développement durable pour un montant de près de 80 000 €.
En signant cette pétition vous manifesterez votre désacord, et demanderez l'annulation de cette décision.


Texte complet de la pétition

petition

mercredi 6 avril 2011

Une histoire d’Eau… à suivre

eau3Mercredi 30 mars, « L’Eau qui nous fait vivre » a fait le plein à La tête des Trains, ce Café-lumières, café-repaire de Là-bas si j’y suis.

La réalisatrice Elif Karakartal qui a passé plusieurs années à réaliser ce beau film, sans autre moyen que sa caméra et son courage, a su nous faire partager son admiration pour le modèle de la petite communauté péruvienne fondé sur la participation et le partage des tâches : l’entretien des canaux d’irrigation antiques, la gestion de la distribution des eaux d’irrigation entre tous les habitants, sous la responsabilité d’un paysan « Maître de l’eau » désigné pour un an.  Chacun tiendra au moins une fois dans sa vie cette charge importante qui épanouit même les moins doués. A 3 500 m d’altitude, les conflits se règlent par le verbe. On discute haut et clair dans ce village où  l’eau vive est à la fois respectée comme une déesse-mère de la sagesse, et comme une jeune fille libre, fertile qu’il faut « canaliser » un peu. A bout d’arguments, on s’en remet aux traditions et dans le doute, il faut écouter l’eau, car c’est elle qui nous fait vivre, qui est dans le vrai.

Elif regrettait de ne pouvoir filmer les réactions de la salle pour les offrir en retour à ses amis péruviens qu’elle compte retrouver bientôt. L’idée d’une suite a jailli. Cette petite goutte d’imagination à rebondi, Et tous les spectateurs ont laissé leurs noms pour y participer. 

C’est ainsi que naissent parfois les grandes rivières. Le projet est donc en cours… d’eau !

Merci à tous, à Pierrot, à Elif,  Nous avons pris des contacts encourageants pour une co-production et vous tiendrons au courant.

mardi 5 avril 2011

La Comedia dell'Borloo

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M Borloo comme vous le savez a signé les permis pour explorer en 2009 et en 2010 , alors Ministre de l'écologie et en plein Grenelle de l'environnement. Dans la plus grande discrétion, car aucun élu aucune collectivité locale n'en a été avertie. On s’interroge encore sur les raisons obscures et les contre parties à cet accord dont l'état et les régions ne recueillent aucun bénéfice, mais sont certaines de supporter les dégradations à l'environnement.

Fin 2010 certains découvrent par hasard que 10% du territoire Français a été donné aux pétroliers et que les risques sanitaires et écologiques sont immenses; La contestation se développe alors dans le sud puis en Ile de France, la presse commence à en parler puis les parlementaires de gauche proposent une loi pour interdire la fracturation hydraulique . Devant la levée de boucliers et les risques électoraux les parlementaires UMP emboitent le pas.

Mais le plus extraordinaire, le plus ahurissant, c'est la dépêche de l'AFP qui nous apprend que le bouffon Borloo lui même demande une loi pour interdire ce qu'il a signé en secret . Si il s'agissait d'une pièce de boulevard ce serait très drôle , mais venant d'un homme d’État ( au plus haut niveau , numéro deux du gouvernement ) c'est consternant; nous sommes gouvernés par des individus qui sans vergogne peuvent mentir, faire fi de l'intérêt général au profit de basses combines et qui osent se ridiculiser à ce point , pour tenter de sauver une carrière politique fortement compromise.

La démocratie, dans cette république de pantins ridicules, peut encore se draper dans ses oripeaux, mais "Finita la comedia" la sortie sera douloureuse pour tout le monde quand l'autoritarisme s'imposera pour éviter le chaos.

vendredi 1 avril 2011

Oui, nous sommes écoutés. Mais serons-nous entendus ?

21 ecouter Jeudi 30 mars 2011. 15 h 30. Préfecture de Seine et Marne (Melun)

Nous étions une quarantaine de citoyens, représentant les Associations ayant répondu à l'invitation du Préfet (25 mars 2011) de rencontrer les Commissions CGEDD et CGIET désignées par les Ministères de l'Environnement et de l'Energie.

 Pour le CGEDD Conseil Général de l'Environnement et Développement Durable : Messieurs Claude Gazeau et Jean-Louis Durville

 Pour le CGIET Conseil Général de l'Industrie et des Technologies, Messieurs Jean-Pierre Leteurtrois, Ingénieur général des Mines, et Didier Pillet.

Ils ont rappelé le triple objectif de leur mission :

  • Evaluer le potentiel de développement des hydrocarbures de « roche mère » .

  • Evaluer les risques ;

  • Evaluer les enjeux sociétaux et environnementaux-

 La-dite rencontre ayant pour objet de « recueillir les avis et analyses des élus locaux, des organisation de protection de l'environnement et des organismes scientifiques et associations du département qui se sont mobilisés autour des projets d'explorations des ressources en hydrocarbures de roche-mère. »,

 

 Les Amis de la Nature, Les Amis de la terre, l'Union pour le PNR de la Brie et des 2 Morin et l'Association GAIA- « sos planète en danger »,ont demandé comme préalable que la commission accepte que s'ouvre un dialogue contradictoire entre associations, spécialistes et représentants de l'administration et convaincus que le laps de temps consacré à cette mission et les 2 heures 30 réservées à nos auditions seraient évidemment très insuffisants avons remis 72 questions dans un Mémorandum qui fut remis à chacun des membres de la commission. ( voir ci-joint )

   A la première question « - Considérez-vous les forages par fracturation hydraulique comme des projets à risques ? - le Ministre de l'environnement canadien avait déjà répondu : « si vous ne voulez pas prendre de risques, ne faites pas de fracturation hydraulique !»

 

 Pierre Doerler, Président de l'Union des Associations pour le « Parc National de la Brie et des deux Morin » exprima l'indignation générale des Associations, des élus locaux et Collectifs de citoyens de tous horizons, mis devant le fait accompli, alors que les études d'impact sur l'environnement, auraient dû être conduites bien en amont.

 France-Nature, l'Association des bords de Seine, le GENE de Nemours un agriculteurs de la région représentant la FNSEA, Le président du PNR Jacques Boussaingault, Le Vice Président du Conseil général, des maires et bien d'autres sont intervenus;

     Beaucoup d'inquiétudes, demandes d'éclaircissement et explications démontraient à l'envi la maturité et la conscience du public quant aux enjeux et risques sociaux et environnementaux.

 Les énormes quantités d'eau accordées aux exploitations minières, sans aucune prise en compte de la situation hydrométrique particulièrement critique de Seine et Marne .La légèreté, voire l'inconscience ou le mépris des populations, avec lesquelles les questions vitales de pollution des nappes, de capacité de retraitements, d'inévitables rejets d'eaux contaminées voir radio-active, Les rotations d'énormes camions. le mutisme absolu sur les moyens et dispositifs de contrôle,, La destruction des paysages et la disparition de surfaces cultivables, la difficultés d'accès aux informations ont été évoquées, parfois avec beaucoup d'émotion par les associations présentes,

  Aucune réponse à nos interrogations, sinon pour défendre les vertus du Code Minier dont la récente modification ne serait que « codification » d'articles existants, mais ne changeant pas la loi ! J'avoue notre étonnement !

  Ils ont aimablement pris des notes et la réunion s'est achevée sans envisager un autre rendez-vous. Nous laissant toutefois une adresse internet pour synthétiser nos questions.

  Pour l'évaluation des risques, nos deux commissions qui disposent de si peu de temps pour trancher, tireraient profit d'une lecture, même rapide, du Rapport BAPE : cette commission a regroupé au Canada 85 experts pendant 5 mois, visité une douzaine de sites, tenu 16 réunions publiques, reçu 199 rapports des participants à l'étude. Elle conclut qu'il reste des questions essentielles auxquelles il n'y a pas de réponse actuellement.