Ce bassin situé à cheval entre le North Dakota, le Montana et le Canada, présente des caractéristiques géologiques très similaires au bassin Parisien.
L'exploitation du pétrole de schistes par fracture hydraulique y est pratiquée depuis 2004.
La firme TOREADOR qui a obtenu des permis d'exploration en Ile de France se réfère d'ailleurs à l'expérience dans ce bassin pour valider ses projet en France
Que sait- on des conditions d'exploitation au North Dakota ?
Je ne connais pas le nombre de forages, mais un petit tour sur Google earth dans la région ( 47° 23,108N et 102°41.377O), nous dispense du voyage et nous en apprend beaucoup. La campagne est truffée de forages distants les uns des autres de 500 mètres avec des routes les reliant, de 20 mètres de large
La production du North Dakota qui est de 315 000 barils jour, nécessite 20 millions de M3 d'eau douce par an. En France cette eau serait prélevée dans la nappe de Champigny, et si l'on faisait la même chose cela correspondrait très exactement à ce que la Lyonnaise des eaux et Véolia prélèvent pour alimenter les Parisiens et habitants d'Ile de France.
Alors que le bassin de Champigny en est dejà au seuil de "crise renforcée" car depuis 2003 la pluviométrie est déficitaire.
On apprend aussi, que sur un des forages une rupture de la colerette devant isoler le forage de la nappe phréatique s'est produite entraînant une fuite de de 400 000 litres de fluide de fracturation et de pétrole dans la nappe ; cette fuite à duré 2 jours avant qu'elle ne soit stoppée.
Le North Dakota avec une production de 315 000 barils jour est devenu le 4ème etat producteur de pétrole aux Etas Unis. Cette production comparée à la consommation Française de pétrole correspondrait à 15% de nos besoins.
RépondreSupprimerJe ne comprend pas en Seine et marne il s'agit de gas de schistes et non de pétrole de schiste n'est-on pas en train de mélanger deux chose les gas sembleraient bien plus dangereux que le pétrole
pour l'environnement